Passer le permis de conduire nécessite un apprentissage pointilleux pour mettre toutes les chances de son côté. Pour ce faire, vous pouvez choisir entre la conduite accompagnée et la conduite supervisée. Ce sont deux formules assez similaires, mais qui ont leurs subtilités. Voici les informations à connaitre pour pouvoir les différencier.
Conduite accompagnée : définition
La conduite accompagnée ou apprentissage anticipé de la conduite (AAC) est une formule pour préparer l’examen du permis de conduire. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un apprentissage plus tôt de la conduite. Elle est disponible dès l’âge de 15 ans. Son but est de permettre à l’élève apprenti conducteur de se confronter aux conditions réelles de la circulation routière. D’ailleurs, vous pouvez en apprendre davantage sur ce site. Pour obtenir son permis de conduire, l’apprenti doit parcourir environ 3000 km pendant 1 an. Durant ce temps, il sera dans un premier temps accompagné d’un moniteur. Ensuite une personne en possession d’un permis de conduire et d’une expérience de conduite de 5 ans minimum prendra le relais. Une fois le quota atteint, le jeune conducteur pourra passer l’examen dès 17 ans et demi. Pour pouvoir accéder à la conduite accompagnée, l’intéressé devra s’initier au Code de la route. Par la suite, ce dernier sera tenu de passer un examen pour valider ses acquis. La réussite de celui-ci est primordiale, car elle conditionne le droit d’accès à l’AAC. Une initiation plus tôt à la conduite permet de réduire les risques d’accident de la route. La raison est que les apprentis disposent de plus de bagages. Cela permet de les rendre opérationnels plus rapidement une fois en âge de conduire tout seul. La conduite accompagnée représente ainsi de nombreux avantages. Cependant, pour qu’une personne soit éligible à la conduite accompagnée, elle devra avant tout recevoir l’aval de son moniteur d’auto-école. Celui-ci évaluera ses compétences afin d’assurer sa capacité à conduire en conditions réelles. Par ailleurs, il faudra aussi disposer d’une assurance adéquate.Qu’est-ce que la conduite supervisée ?
La conduite supervisée est disponible pour un candidat âgé d’au moins 18 ans. Cette méthode d’apprentissage lui permet d’améliorer sa maîtrise des véhicules légers en vue d’obtenir son permis B. Il peut également y avoir recours après un échec pour s’améliorer en vue de sa prochaine tentative. Tout comme la conduite accompagnée, la conduite supervisée se déroule sous l’œil avisé d’un accompagnateur. Ainsi, chaque kilomètre parcouru constitue un apprentissage de choix pour l’aspirant conducteur. Néanmoins, le candidat devra préalablement avoir suivi une formation de conduite auprès d’un établissement agréé et obtenir l’aval de celui-ci. Par ailleurs, il faudra également qu’il s’initie au Code de la route. Ensuite, l'élève devra encore réussir l’examen, puis terminer l’équivalent de 20 heures de cours de conduites pour être éligible à la conduite supervisée. Ces heures soumises devront être dispensées par un enseignant reconnu afin de préparer le candidat pour affronter les conditions réelles de conduite. En outre, il faudra également obtenir l’autorisation de la compagnie d’assurance. La raison est que la couverture dans le cadre de cet apprentissage n’est pas la même que pour un conducteur normal. C’est pourquoi il est important de demander l’aval de la compagnie qui assure le véhicule avant de se lancer dans la conduite supervisée.Quelles sont les différences ?
La première différence conduite supervisée et accompagnée est que la conduite supervisée est plus souple que la conduite accompagnée. En effet, celle-ci n’est pas soumise à un quota à parcourir pendant l’apprentissage. Sans les 3000 km à parcourir pendant un an, la conduite supervisée permet une évolution suivant le rythme du candidat. L’âge est un autre point qui fait la différence entre la conduite accompagnée et la conduite supervisée. La première permet notamment de se mettre plus tôt dans le bain. En effet, prendre ses marques à un jeune âge permet d’avoir de meilleures bases. La confiance vient alors plus facilement. De cette façon, le candidat peut se préparer sereinement à passer son examen. Par ailleurs, il ne pourra passer l'examen du permis qu’une fois qu’il a atteint l’âge légal, c’est-à-dire à ses 17 ans et demi. D’autre part, la conduite accompagnée est uniquement une phase de préparation, tandis que la conduite supervisée peut servir de recyclage. Effectivement, vous pouvez conduire sous la supervision d’un accompagnateur après l’échec d’un examen. La conduite supervisée peut aussi se faire quelque temps avant de passer l’examen d’obtention du permis de conduire. Mis à part ces quelques différences, il n’y a pas beaucoup de différence entre les deux conduites. Les conditions relatives à l’accompagnateur ainsi que les autorisations nécessaires sont identiques.Conduite encadrée ou supervisée ?
La conduite accompagnée et la conduite supervisée sont des dispositifs qui permettent à un jeune conducteur titulaire du permis B d’acquérir une plus grande expérience et une plus grande sécurité au volant. Bien qu’il y ait quelques similitudes entre ces deux dispositifs, il y a aussi des différences. La principale différence entre la conduite accompagnée et la conduite supervisée réside dans le fait que la conduite accompagnée est encadrée par un accompagnateur, alors que la conduite supervisée est encadrée par un moniteur d’auto-école.Formation de conduite supervisée ou permis traditionnel ?
La différence principale entre une formation de conduite supervisée et une formation traditionnelle réside dans le fait que, dans le cadre d'une formation supervisée, un accompagnateur extérieur à l'auto-école est présent dans la voiture pendant les leçons de conduite. L'accompagnateur peut être un parent, un tuteur ou un membre de l'auto-école.Conditions d'accès à la conduite supervisée
Pour accéder à la conduite supervisée, il faut remplir les conditions suivantes :- Avoir 18 ans ou plus
- Si vous avez moins de 21 ans, l'ASSR 2 est obligatoire pour obtenir un 1er titre de conduite. Si vous n'avez pas l'ASSR2, vous devez obtenir l'attestation de sécurité routière (ASR). Par exemple, si vous avez fait toute votre scolarité à l'étranger
- Avoir réussi l'épreuve théorique générale (code) ou détenir une catégorie de permis depuis 5 ans maximum
- Avoir obtenu l'attestation de fin de formation initiale (AFFI)